400 Days est un film de science-fiction tendu, réalisé par Matt Osterman et sorti en France en décembre 2015. Production indépendante au format huis clos, il s’inscrit dans la lignée des récits qui testent les nerfs autant que l’imagination, avec un cadre minimaliste et une atmosphère de mystère permanent. Au casting, on retrouve Brandon Routh, Caity Lotz, Ben Feldman et Dane Cook, un quatuor qui porte un récit centré sur la psychologie et la survie mentale. Ici, pas de bataille spatiale, mais un voyage spatial revisité à travers une simulation souterraine, pensée pour étudier l’isolement prolongé et la tension mentale d’une mission vers Mars. Un choix qui a marqué les amateurs de “petite” SF ambitieuse, attirés par un thriller où la réalité vacille.
L’intrigue tient en quelques mots simples : quatre astronautes acceptent de rester 400 jours dans un simulateur coupé du monde. Peu à peu, la routine craque, les repères se fissurent et des événements étranges poussent l’équipe à douter de ce qu’elle voit. Entre tests de confiance, dérives sensorielles et signaux inquiétants, chacun essaie de garder la tête froide pendant que la “mission” devient plus trouble. Le film joue avec l’angoisse d’un bunker sans fenêtres et explore, sans lourdeur, les effets concrets d’un isolement prolongé : manque de sommeil, dynamiques de groupe, mémoire qui déraille. Sans dévoiler de spoilers, disons que le cœur du suspense repose sur une question simple : jusqu’où croire à l’exercice quand tout ressemble à un piège ? Parfait pour ceux qui cherchent un “thriller psychologique spatial en huis clos” plutôt qu’un spectacle à grand budget.
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| Acteurs | |
| Emily | Caity Lotz |
| Theo | Brandon Routh |
| Dvorak | Dane Cook |
| Bug | Ben Feldman |
| Zell | Tom Cavanagh |
| Walter | Grant Bowler |
| Sam | Oz Kalvan |
| Darla | Sally Pressman |
| Zia | Fernanda Romero |
| Garcia | Frank Ashmore |
| Creature | Mark Steger |
| Réalisation | |
| Réalisateur | Matt Osterman |
| Superviseur de Scénario | Devon Martinez |
| Montage | |
| Monteur | Nicholas Larrabure |
| Production | |
| Producteur Exécutif | Dane Cook |
| Curtis Raines | |
| Andrew Orci | |
| Producteur | Gabriel Cowan |
| John Suits | |
| Producteur Associé | Nicholas Larrabure |
| Nima Shoghi | |
| Ecriture | |
| Écrivain | Matt Osterman |
| Son | |
| Compositeur de la Musique Originale | Wojciech Golczewski |
| Sean McMahon | |
| Designer Sonore | Steve Neal |
| Monteur Son | Samantha Iorio |
| Monteur Son en Chef | Chance Pemberton |
| Doublage ADR | Laird Fryer |
| Bruitage | Bastien Benkhelil |
| Costume et Maquillage | |
| Conception de Costumes | Martina Jeans |
| Caméra | |
| Directeur de la Photographie | Bo Hakala |
| Art | |
| Design de Production | Traci Hays |
| Direction Artistique | Robert Wise |
| Décoration de Plateau | Maya Levy |
| Eclairage | |
| Chef Électricien | Darin Limvere |
Les combinaisons spatiales utilisées dans le film 400 Days ne sont en réalité pas de véritables scaphandres, mais de simples combinaisons de moto de la marque REV'IT!, modifiées avec des colliers de serrage pour simuler l'aspect technique des combinaisons spatiales.
Le film s'inspire directement d'une expérience réelle, Mars500, où des volontaires ont été enfermés dans une simulation spatiale de longue durée pour observer les effets psychologiques du confinement et de l'isolement. Cette base scientifique a guidé la montée de la paranoïa et des hallucinations dans 400 Days, offrant un réalisme psychologique au récit.
L'intégralité du décor de la "navette" spatiale a été construite sur un plateau de tournage à Los Angeles. Étant un film à petit budget, l'équipe a créé un décor personnalisé qui ne se voulait pas forcément très réaliste, puisque tout est censé être une simulation dans l'histoire de 400 Days. Cela a permis de donner une liberté créative tout en maîtrisant les coûts.
Le tournage de 400 Days a mis les acteurs dans une dynamique très intense, car c'était pour beaucoup le projet au plus petit budget sur lequel ils avaient travaillé. Malgré cela, aucun d'entre eux ne s'est plaint; au contraire, l'équipe a maintenu un fort engagement pour rendre le film intéressant, impressionnant ainsi le réalisateur Matt Osterman.
Le film joue beaucoup sur une ambiguïté volontaire : une grande partie des scènes extérieures, comme celles de la ville Tranquillity et la maison de l'intrus, ont été tournées en vision nocturne et avec peu d'effets modernes. Cela renforce le mystère et le doute sur ce qui est réel ou simulation, avec une esthétique minimaliste qui plonge le spectateur au cœur de l'incertitude psychologique des personnages dans 400 Days.