Cette semaine, on a de quoi se régaler. L’intégrale Maurice Pialat débarque enfin en Blu-ray, Caligula s’offre une version 4K aussi délirante que controversée, et quelques pépites inattendues viennent compléter le tableau. Entre restaurations d’auteur, grands écarts historiques et petites curiosités bis, on a fait le tri pour vous. Et comme d’habitude, on vous sert tout ça avec bonus à l’appui, histoire de piocher ce qu’il faut pour vos prochaines soirées DVD & Blu-ray.
On entre dans la grande saison des étagères qui débordent et des idées cadeaux qui tombent juste. Décembre ouvre la porte aux éditions qui brillent un peu plus fort, aux coffrets collectors qu’on pose directement sous le sapin et aux films qu’on a envie de revoir au chaud. Cette semaine suit exactement ce mouvement : de la restauration prestigieuse, du culte, du bis réjouissant et un coffret Pialat qui fait figure d’événement. Vous allez pouvoir préparer vos soirées comme il faut.
Sommaire des sorties DVD & Blu-ray du 1er décembre 2025
- Arrête-moi si tu peux
- Butch Cassidy et le Kid
- Caligula
- Carol
- Certains l’aiment chauve
- Danse macabre
- Dracula
- Eddington
- Electric Dreams
- John Wick
- Kneecap
- Intégrale Maurice Pialat
- La Découverte de la Chouette d’Or
- La Leçon de piano
- Le Grand Bleu
- Le Joueur de Go
- Le Tombeau des lucioles
- Les Fous du stade
- Les Graines du figuier sauvage
- Les Guerriers de la nuit
- On l'appelle Trinita
- On continue à l'appeler Trinita
- Project X
- Règlements de comptes à O.K. Corral
- Spinal Tap II – The End Continues
- Substitution : Bring Her Back
- Tai-Chi Master
- Terrifier – Coffret collector
- The Mist
- Ton Vice est une chambre close dont moi seul ai la clé
- Touch – Nos étreintes passées
- Y’a pas de réseau
Arrête-moi si tu peux
Basé sur la véritable cavale de Frank Abagnale Jr., Arrête-moi si tu peux mélange comédie, polar et jeu du chat et de la souris dans une ambiance sixties irrésistible. Spielberg s’amuse avec l’arnaque, les identités multiples et cette relation singulière entre un jeune faussaire audacieux et l’agent du FBI lancé à sa poursuite. Porté par Leonardo DiCaprio, Tom Hanks et Christopher Walken, le film reste une référence des récits d’imposture.
Les éditions du moment permettent de redécouvrir le film dans d’excellentes conditions visuelles et sonores, avec des options adaptées aux collectionneurs comme aux simples curieux. Idéal pour revoir cette course-poursuite pleine de charme et d’élégance.
Butch Cassidy et le Kid
Le retour de Butch Cassidy et le Kid en vidéo s’accompagne d’un ensemble de suppléments qui permettent de plonger au cœur de cette cavale devenue mythique. Entre les bandes-annonces d’époque, un commentaire audio réunissant le réalisateur et l’équipe du tournage, et un documentaire qui retrace la fabrication du film, cette édition met en valeur ce western léger et mélancolique qui a marqué le cinéma américain des années 1970.
Les bonus s’attardent aussi sur le duo Paul Newman / Robert Redford grâce à des interviews des acteurs et de l’équipe, et se complètent par un ensemble précieux : les notes de production (55 pages), un document rare qui donne un éclairage supplémentaire sur la mise en scène, l’écriture et l’évolution du projet. Une sortie qui ravira autant les amateurs de western que les passionnés d’histoire du cinéma.
Caligula
Le Caligula – The Ultimate Cut, remonté en 2023, revient en vidéo avec un travail éditorial impressionnant. La restauration recentre le récit sur la trajectoire psychologique de l’empereur tout en offrant un ensemble de suppléments rares : le long documentaire « Istinto Brass » consacré à la carrière de Tinto Brass, des interviews inédites de l’équipe (dont Teresa Ann Savoy et John Steiner), des archives du réalisateur, ainsi que le générique d’origine et une sélection de fins alternatives.
L’édition se distingue aussi par un making of d’époque (« A Documentary on the making of Gore Vidal’s Caligula », 1981), un storyboard commenté, et une comparaison de séquences réalisée par Olivier Rossignot, idéale pour comprendre les choix du montage. Une publication qui s’adresse autant aux passionnés d’histoire du film qu’à celles et ceux qui veulent explorer les zones d’ombre d’une production légendaire.
Carol
Cette ressortie de Carol met en avant un bloc de suppléments particulièrement riche, idéal pour revenir sur la création du film de Todd Haynes. On y trouve une large série de featurettes consacrées aux étapes clés du projet : du roman d’origine de Patricia Highsmith au financement, en passant par la préparation visuelle avec Morag Ross et Sandy Powell. Les modules « Carol par… » offrent quant à eux un regard personnalisé de la part des productrices Christine Vachon et Elizabeth Karlsen, du chef opérateur Edward Lachman ou du producteur Stephen Woolley.
Les interviews prolongent cette immersion en donnant la parole à Todd Haynes, Cate Blanchett, Rooney Mara et aux principaux artisans du film. Un making of complète l’ensemble pour revenir sur la mise en scène, les choix esthétiques et la fabrication minutieuse de cette romance délicate. Une édition conçue pour celles et ceux qui aiment comprendre comment un film se construit, plan après plan.
- Édition Collector Spéciale Fnac – 4K Ultra HD + Blu-ray + Blu-ray bonus + Livre
- Édition 4K Ultra HD + Blu-ray
Certains l'aiment chauve
Avec Certains l’aiment chauve, la comédie de Camille Delamarre arrive en vidéo et permet de retrouver le trio Kev Adams, Michaël Youn et Rayane Bensetti dans une farce capillaire où l’angoisse de la perte de cheveux devient moteur de gags. Le film joue sur le burlesque, l’absurde et l’autodérision, le tout porté par une prestation jubilatoire de Michaël Youn dans le rôle d’un oncle dépassé mais plein de ressources.
Aucune annonce de bonus pour cette édition, qui propose donc le film dans sa version simple. Une sortie qui convient parfaitement à celles et ceux qui veulent un moment léger et feel-good, entre crises de couple, traitements miracles et péripéties loufoques autour d’une calvitie imminente.
Danse macabre
Classique gothique de 1965 signé Antonio Margheriti, Danse macabre revient dans une édition particulièrement généreuse qui met en valeur son atmosphère de maison hantée, ses décors ténébreux et son ancrage littéraire. Le film est accompagné d’une série de suppléments passionnants, à commencer par deux featurettes récentes : « L’Éclat d’un rêve d’opium » de Nicolas Stanzick et « Danza macabra: The True Story » d’Adrian Smith, qui reviennent sur la genèse du projet, ses influences et sa place dans l’histoire du gothique italien.
Les bonus s’enrichissent d’un entretien intitulé « Le Réalisateur qui n’aimait pas le sang » avec Edoardo Margheriti, d’un making of sur les lieux du tournage à Bolsena (« Retour au château »), de scènes supplémentaires et d’une prise alternative. La bande-annonce d’origine, une galerie d’affiches et de photos, ainsi qu’une discussion autour du film (« L’Aventure Danse macabre » avec Olivier Père, Jean-François Rauger et Paola Palma) complètent ce riche ensemble. Une édition pensée pour tous ceux qui aiment explorer les coulisses du cinéma d’épouvante classique.
Dracula : Une histoire d'amour
Le nouveau Dracula signé Luc Besson arrive en vidéo après une sortie très attendue en salles. Cette adaptation romantique et gothique du mythe imaginé par Bram Stoker s’intéresse autant à la malédiction qu’à la passion qui traverse les siècles. Avec Caleb Landry Jones dans un rôle particulièrement habité et Zoë Bleu en figure d’amour réincarné, le film adopte une tonalité plus émotionnelle qu’horrifique, jouant sur la mélancolie, la réincarnation et la déchirure entre deux mondes.
Aucun bonus n’a pour l’instant été annoncé pour les éditions physiques, qui proposent donc le film dans sa forme la plus directe : décors gothiques, ambiance sombre, et une vision du vampire centrée sur le deuil et l’obsession amoureuse. Une sortie pensée pour celles et ceux qui veulent découvrir cette relecture du mythe dans les meilleures conditions visuelles, notamment en 4K Ultra HD.
Eddington
Le thriller néo-western satirique Eddington d’Ari Aster arrive en vidéo avec un ensemble de suppléments qui éclaire sa lecture politique et l’atmosphère tendue du printemps 2020. La sortie propose un making of revenant sur la mise en scène en période de restrictions, une série d’interviews cannoises avec Joaquin Phoenix, Pedro Pascal et le réalisateur, ainsi qu’une galerie de photos et affiches qui documente l’esthétique épurée du film. L’édition limited 4K inclut également un ensemble de matériel promotionnel autour du film : teaser, bandes-annonces et clip de campagne utilisé dans la communication du personnage de Ted Garcia.
Ces bonus complètent idéalement cette fable sombre sur la désinformation, le confinement et les fractures d’une communauté, en offrant un regard direct sur les choix de narration et la manière dont Ari Aster ancre le western dans une Amérique contemporaine divisée. Une sortie pensée pour celles et ceux qui veulent approfondir les enjeux sociaux du film et comprendre comment le récit a été façonné au cœur des événements qu’il évoque.
Electric Dreams
Cette nouvelle édition de Electric Dreams met en lumière le charme rétro-futuriste du film de Steve Barron grâce à une sélection de suppléments qui reviennent sur sa place singulière dans le cinéma des années 80. Les amateurs de musique y trouveront une featurette consacrée à Giorgio Moroder, compositeur culte de la bande-son, tandis qu’une introduction de Fabien Mauro accompagne les scènes alternatives pour contextualiser les choix narratifs et esthétiques. La bande-annonce d’origine permet de mesurer à quel point le film incarnait alors une vision pop et optimiste de l’intelligence artificielle.
Les bonus incluent également l’entretien « Rêver électrique », dans lequel Fabien Mauro revient sur l’évolution du genre techno-romantique et sur les influences qui ont façonné le film. Un ensemble concis mais pertinent, idéal pour redécouvrir cette fable sentimentale où un ordinateur amoureux devient le témoin involontaire de la naissance d’un trio improbable.
John Wick
Pour ses 10 ans, John Wick revient dans une édition 4K Ultra HD SteelBook qui met en valeur les coulisses d’un film devenu un tournant du cinéma d’action moderne. Les suppléments reviennent sur la création du personnage et du style de combat propre à la saga, avec un commentaire audio de Chad Stahelski et Dave Leitch et le documentaire « Il était une fois John Wick », présenté en Dolby Vision et HDR10. Une occasion idéale de comprendre comment ce premier chapitre a façonné une mythologie entière.
Les making of creusent chaque facette de l’univers : construction des décors, chorégraphies, code d’honneur des tueurs et fabrication de séquences cultes (« Le Red Circle », « La cavalerie arrive », « La face obscure de New York »). Une galerie d’affiches et de photos complète l’ensemble pour un retour immersif sur la naissance d’une franchise devenue incontournable.
Kneecap
Biopic musical vibrant tourné au cœur de Belfast, Kneecap poursuit son parcours en vidéo dans une édition qui permet de retrouver l’énergie brute des trois membres du groupe jouant leur propre rôle. Le film mélange humour noir, révolte politique et hip-hop nord-irlandais, en faisant de la langue gaélique et de l’identité culturelle des moteurs dramatiques à part entière. Une œuvre qui frappe autant par sa sincérité que par son ton décomplexé.
Aucun bonus n’a été annoncé pour cette sortie, proposée dans une édition DVD limitée. Elle s’adresse avant tout à celles et ceux qui veulent prolonger l’expérience musicale et politique du film à la maison, ou découvrir l’un des récits les plus singuliers de la scène rap contemporaine.
Intégrale cinéma – Maurice Pialat (Coffret centenaire)
Pour célébrer le centenaire de Maurice Pialat, cette intégrale monumentale réunit dix longs-métrages restaurés et une quantité exceptionnelle de suppléments couvrant près de cinquante ans de création. Le coffret rassemble l’ensemble des courts métrages du réalisateur (dont Isabelle aux Dombes, Drôles de bobines, les courts turcs, ou encore Van Gogh 1965), ainsi qu’une riche sélection de documentaires consacrés à son œuvre, parmi lesquels “Maurice Pialat, l’amour existe”, “L’Oeil humain” de Xavier Giannoli et “Pialat au pilon”. Une plongée unique dans le regard d’un cinéaste qui n’a cessé de bousculer la mise en scène française.
La section interviews est elle aussi impressionnante : entretiens inédits avec Sylvie Pialat, Sandrine Bonnaire, Isabelle Huppert, Gérard Depardieu, Jacques Dutronc, mais aussi discussions historiques avec Truffaut ou Serge Toubiana. Le coffret inclut également de nombreuses scènes coupées et alternatives présentées par des proches collaborateurs, des making of rares (17ᵉ jour de tournage de Police, essais d’acteurs, fragments remontés du Garçu), ainsi qu’un vaste ensemble de matériel promotionnel incluant conférences et archives cannoises. Une édition totale, pensée pour celles et ceux qui veulent explorer en profondeur la méthode, les tensions et la sensibilité d’un cinéaste majeur.
La Découverte de la Chouette d'Or
Documentaire événement autour d’une chasse au trésor vieille de trente ans, La Découverte de la Chouette d’Or arrive en vidéo quelques mois après la révélation de l’emplacement de la célèbre statuette. Le film d’Alexandre Largeron revient sur la création des énigmes par Max Valentin, le rôle de Michel Becker et l’implication passionnée des “chouetteurs” qui ont animé la communauté pendant plus de trois décennies. Une sortie idéale pour revoir à tête reposée les étapes d’une aventure collective unique.
Aucun bonus n’a été annoncé pour cette édition DVD, qui propose le documentaire dans une présentation simple. Parfaite pour celles et ceux qui veulent revivre la résolution de l’énigme, comprendre son histoire complète ou simplement découvrir l’un des récits les plus fascinants du patrimoine ludique français.
La Leçon de piano
Chef-d’œuvre de Jane Campion et Palme d’Or 1993, La Leçon de piano revient dans plusieurs éditions, dont un coffret Ultra Collector qui met en avant un ensemble de suppléments dédiés à la création du film. Les bonus incluent la bande-annonce d’origine, des entretiens exclusifs avec la réalisatrice et les acteurs, ainsi que des archives qui éclairent la fabrication visuelle et sonore de cette œuvre emblématique. Une mise en perspective idéale pour redécouvrir l’esthétique singulière du film et le parcours de ses interprètes.
S’il s’agit d’un film déjà abondamment analysé, cette ressortie permet de retrouver Ada, son piano et sa lutte pour l’émancipation avec une qualité d’image et de son entièrement repensée. Le contenu additionnel accompagne parfaitement la redécouverte, en revenant sur les thèmes de liberté, de désir et de résistance qui traversent ce classique intemporel.
Le Grand Bleu
Pour son retour en vidéo, Le Grand Bleu bénéficie d’un impressionnant ensemble de suppléments qui met en valeur la création d’un film devenu culte. Les bonus incluent la bande-annonce de la version longue, une grande série d’interviews récentes et d’époque (Jean-Marc Barr, Marc Duret, Christian Pétron, André Labbouz, Éric Serra), ainsi que de nouveaux entretiens réalisés en 2025. L’occasion de revisiter les choix artistiques, la performance des acteurs et la construction visuelle qui ont façonné ce monument aquatique.
Deux versions du making of « L’Aventure du Grand Bleu » (Patrick Alessandrin, 1988) sont également proposées, pour un regard détaillé sur les conditions de tournage sous-marines, les défis techniques et l’évolution du projet. Un complément idéal pour celles et ceux qui veulent replonger dans l’univers de Luc Besson avec une qualité d’image restaurée et un panorama complet sur la fabrication de ce film-symbole des années 80.
- 4K Ultra HD + Blu-ray – Version cinéma + version longue – SteelBook limité
- Édition Collector limitée Fnac – 2 4K + 2 Blu-ray + DVD + Double vinyle + Livre + Affiche
- Blu-ray – Version cinéma + version longue – Édition limitée
- 4K Ultra HD – Version cinéma + version longue – Édition limitée
- Édition DVD 2025
Le Joueur de Go
Cette édition de Le Joueur de Go met en valeur la dimension traditionnelle et stratégique du film grâce à un ensemble de bonus qui prolongent sa réflexion sur l’honneur et la société d’Edo. On y trouve la bande-annonce, une featurette intitulée « La Tradition du Chanbara », qui éclaire les codes du cinéma de samouraïs, ainsi qu’un entretien dédié aux figures martiales et à leur représentation dans le Japon féodal. Des compléments idéaux pour replacer le récit dans son héritage culturel.
L’édition inclut également un making of revenant sur la mise en scène de Kazuya Shiraishi et un module interactif, « À la découverte du jeu de Go », qui permet d’explorer le rôle symbolique du goban au cœur de l’intrigue. Un ensemble cohérent qui accompagne parfaitement ce drame d’honneur où chaque mouvement, comme chaque coup, porte ses conséquences.
Le Tombeau des lucioles
Pour cette ressortie en SteelBook Blu-ray, Le Tombeau des lucioles s’accompagne d’un ensemble de suppléments rares qui permettent de mieux comprendre la sensibilité et la rigueur du travail d’Isao Takahata. On y retrouve un entretien enregistré en 2000 avec le réalisateur, ainsi qu’un entretien collectif avec l’équipe du film, précieux pour saisir la conception artistique et la démarche documentaire qui traversent cette œuvre emblématique du Studio Ghibli.
Un module de matériel promotionnel complète les bonus, avec une vidéo utilisée lors des premières diffusions internationales. Un ajout modeste mais cohérent, qui accompagne bien cette édition pensée pour revisiter l’un des récits les plus poignants et humanistes du cinéma d’animation japonais.
Les Fous du stade
Pour sa ressortie en DVD et Blu-ray, Les Fous du stade bénéficie d’un complément inédit qui revient sur la fabrication de cette comédie culte menée par Les Charlots. On y trouve un entretien intitulé « Zidi et les Crazy Boys », dans lequel Vincent Chapeau revient sur la mise en scène malicieuse de Claude Zidi, la dynamique du quatuor et l’esprit potache qui a fait le succès du film. Un bonus court mais pertinent pour situer le long-métrage dans la comédie populaire française des années 70.
Même sans avalanche de suppléments, cette édition permet de redécouvrir le film dans de bonnes conditions, entre humour burlesque, défis sportifs et énergie collective. Un retour bienvenu pour celles et ceux qui aiment revisiter l’âge d’or des Charlots et leurs délires olympiques.
Les Graines du figuier sauvage
Pour sa sortie en vidéo, Les Graines du figuier sauvage s’accompagne de suppléments qui éclairent la portée politique et intime du film de Mohammad Rasoulof. Outre les bandes-annonces, l’édition propose un entretien exclusif avec le réalisateur, particulièrement précieux compte tenu de son statut au sein du cinéma iranien contemporain. Il y revient sur la fabrication du film, la tension sociale qui traverse le récit et les choix de mise en scène qui donnent à ce huis clos sa force dramatique.
Un module de matériel promotionnel complète l’ensemble, avec une analyse du film par Agnès Devictor, spécialiste du cinéma iranien. Un bonus essentiel pour replacer l’œuvre dans son contexte historique et comprendre la place singulière qu’elle occupe dans le cinéma actuel. Une édition pensée pour accompagner la réflexion que provoque ce drame tendu et sobre.
Les Guerriers de la nuit
La ressortie en 4K Ultra HD de Les Guerriers de la nuit permet de redécouvrir le classique de Walter Hill accompagné d’un ensemble de bonus qui éclairent la fabrication du film et son héritage culte. Les suppléments incluent la bande-annonce cinéma ainsi que quatre featurettes de 2005 (« Le Début », « Champ de bataille », « Le Chemin du retour », « Le Phénomène ») qui reviennent sur la conception esthétique, les gangs rivaux, le tournage nocturne et l’impact durable du long-métrage dans la pop culture.
Le disque propose également une présentation de Walter Hill enregistrée en 2005, qui permet de replacer le film dans la carrière du réalisateur et dans le contexte du New York des années 70. Une édition solide pour revisiter ce survival urbain nerveux et toujours aussi influent.
On l'appelle Trinita
On l'appelle Trinita marque le début du duo devenu légendaire Terence Hill et Bud Spencer dans le registre du western comique. Réalisé par Enzo Barboni, ce premier volet pose toutes les bases du ton léger, des bagarres chorégraphiées et du charme nonchalant qui feront le succès de la saga. Cette nouvelle édition physique permet de redécouvrir un classique du « spaghetti western comique » dans de belles conditions d’image.
Aucun bonus n'est indiqué pour cette sortie, ce qui en fait une édition simple, orientée vers le plaisir de revoir la première aventure de Trinita et Bambino sans ajout éditorial. L'occasion idéale de compléter sa collection si l’on possède déjà le second volet ou si l’on souhaite retrouver l’alchimie irrésistible de ce duo culte dans sa version restaurée.
On continue à l'appeler Trinita
Cette ressortie de On continue à l’appeler Trinita permet de retrouver le duo mythique Terence Hill / Bud Spencer dans ce spaghetti western comique devenu incontournable. Aucun bonus n’étant annoncé pour cette édition, on profite ici d’une présentation simple mais soignée du film d’Enzo Barboni, avec ses bagarres burlesques, son humour décontracté et l’alchimie irrésistible de ses deux interprètes.
Le combo Blu-ray + DVD offre l’occasion idéale de redécouvrir cette aventure en mode détente, entre rires, poussière et bastons chorégraphiées. Une édition pensée pour celles et ceux qui veulent simplement revoir l’un des grands classiques du western italien des années 70 dans de bonnes conditions d’image.
Project X
Project X (1968), signé William Castle, navigue entre science-fiction rétro et thriller d'espionnage au cœur des inquiétudes de la Guerre froide. Avec ses décors futuristes très 60s et son intrigue autour de la manipulation de la mémoire, le film reste une curiosité de son époque, mélangeant espionnage, technologies imaginaires et visions d’un futur en tension.
Cette édition physique permet de redécouvrir le charme rétro-futuriste du film dans une version restaurée, accompagnée d’un documentaire signé Alexandre Jousse qui revient sur la genèse du projet et ses choix artistiques. Une sortie idéale pour les amateurs de SF vintage et d’objets filmiques atypiques.
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Documentaire
- Documentaire autour du film conçu par Alexandre Jousse
Règlements de comptes à O.K. Corral
Règlements de comptes à O.K. Corral (1957), réalisé par John Sturges, fait partie des grands westerns hollywoodiens portés par la mise en scène ample des années 50. Entre les couleurs éclatantes du Technicolor, la musique de Dimitri Tiomkin et le duo magnétique Burt Lancaster / Kirk Douglas, le film revisite la légende de Wyatt Earp et Doc Holliday avec une intensité encore intacte. Toujours cité parmi les références du genre, il trouve dans ses éditions restaurées une seconde jeunesse idéale pour le home cinéma.
L’intrigue suit Wyatt Earp, marshal déterminé, et Doc Holliday, pistolero malade et imprévisible, alors que leur route les mène de Dodge City à Tombstone, jusqu’à la célèbre fusillade de l’O.K. Corral. Ce qui compte ici n’est pas la surprise, mais la tension progressive : loyautés fragiles, alliances forcées, affrontement inévitable. Un western classique, dramatique et élégant, parfait pour celles et ceux qui aiment les grandes figures de l’Ouest filmées avec précision et sens du mythe.
Pour profiter pleinement de cette œuvre, le Digibook 4K Ultra HD + Blu-ray + Livret propose une restauration soignée et plusieurs suppléments : un documentaire consacré au film, mais aussi des présentations critiques signées Jean-François Giré, Patrick Brion et Noël Simsolo, qui reviennent sur le tournage, le contexte et les différentes versions de la légende de l’O.K. Corral. Un ensemble idéal pour replacer le film dans l’histoire du western hollywoodien.
Spinal Tap II - The End Continues
Spinal Tap II – La Fin Continue marque le retour du faux documentaire culte signé Rob Reiner, quarante ans après This Is Spinal Tap. Entre comédie, satire musicale et pur esprit rock’n’roll, le film retrouve le groupe légendaire — Nigel Tufnel, David St. Hubbins et Derek Smalls — avec la même mauvaise foi, le même chaos créatif et un sens de l’absurde intact. C’est à la fois une lettre d'amour au rock et une moquerie tendre de ses excès.
Après quinze ans de silence, Spinal Tap remonte sur scène suite à un contrat oublié par leur ancien manager. Entre obligations improbables, égos cabossés et riffs parfois trop ambitieux pour leur âge, la reformation tourne vite au chantier hilarant. Le plaisir du film réside dans ce mélange de nostalgie, de performances approximatives assumées et de satire qui vise aussi bien le show-business que les vieilles légendes persuadées d’être éternelles.
Pour accompagner la sortie physique, plusieurs éditions permettent de redécouvrir cette réunion improbable dans les meilleures conditions : Edition Blu-ray, Edition DVD et Blu-ray 4K Ultra HD. En attendant les éventuels bonus officiels, ces éditions misent d’abord sur la qualité d’image et de son, indispensables pour savourer chaque improvisation, chaque solo qui « monte à 11 » et chaque vacherie entre musiciens. Un futur classique pour les fans de mockumentary et d’humour rock.
Substitution : Bring Her Back
Substitution : Bring Her Back (2025) est un film d’horreur réalisé par Michael Philippou, qui s’attache autant aux émotions qu’au frisson. Le récit s’installe dans une atmosphère tendue où secrets de famille, rituels inquiétants et ruptures silencieuses construisent un climat de peur presque domestique. Avec la famille d’accueil et la fratrie au cœur du drame, le film s’inscrit dans cette veine actuelle où l’intime se mêle au surnaturel pour mieux nous déstabiliser.
Après la disparition brutale de leur père, Andy et Piper rejoignent la maison de Laura, une femme bienveillante mais entourée d’un mystère persistant. Le quotidien se dérègle peu à peu : des gestes codés, des rituels obscurs, des ombres qui semblent répondre à d’autres lois. Plus les indices s'accumulent, plus la menace d’une possession plane au-dessus des deux enfants, contraints de s’appuyer l’un sur l’autre pour survivre à ce qui les guette. Le film joue sur l’angoisse progressive, la fragilité des liens et la peur de l’invisible.
Côté éditions physiques, Substitution : Bring Her Back arrive en DVD et en Blu-ray. Les premières informations ne signalent pas encore de bonus officiels, mais les sorties laissent espérer des éléments autour de la fabrication de l’ambiance, de la direction d’acteurs et des choix visuels propres à Michael Philippou. En attendant d’en savoir plus, les éditions proposées permettent déjà de profiter du film dans des conditions optimales, notamment pour celles et ceux qui aiment observer les détails visuels disséminés dans ce type d’horreur psychologique.
Tai-Chi Master
Tai-Chi Master, sorti en France en 2002, est un film d’arts martiaux mis en scène par le maître chorégraphe Yuen Woo-ping. Porté par Jet Li et Michelle Yeoh, il mêle action, humour et drame initiatique, avec une élégance rare dans la représentation de la discipline Shaolin. Le film s’impose comme une œuvre marquante du cinéma de combat, où virtuosité technique et émotion se répondent à chaque geste.
Le récit suit deux orphelins, Tianbiao et Junbao, élevés ensemble au temple et liés par une amitié profonde. Leur expulsion les projette dans un monde plus dur : l’un se rapproche de rebelles idéalistes, l’autre embrasse la rigueur militaire. Leur relation se tend, leurs valeurs s’opposent, et chacun trace un chemin où ambition, loyauté et quête d’identité deviennent indissociables. L’affrontement final, inévitable, est à la fois spectaculaire et chargé de sens.
Côté suppléments, cette édition met en avant plusieurs entretiens centrés sur la fabrication du film. Le chorégraphe Guk Hin-Chiu revient sur la précision des mouvements et l’approche physique de Jet Li, tandis que l’acteur Chin Siu-Ho partage ses souvenirs de tournage et son regard sur l’évolution du cinéma martial. Le matériel promotionnel inclut également un podcast du Raging Fire Club, consacré à la place de Tai-Chi Master dans la carrière de Yuen Woo-ping et dans l’histoire du kung-fu cinéma.
Terrifier
Terrifier s’est imposé en quelques années comme l’un des nouveaux piliers du cinéma d’horreur extrême, façonné par l’imaginaire viscéral de Damien Leone. Centré sur la figure désormais culte d’Art the Clown, le film s’inscrit dans un courant gore et transgressif qui rappelle les slashers les plus radicaux des années 80, tout en construisant son propre mythe. L’esthétique crue, la violence frontale et l’absence totale de compromis ont fait de Terrifier un objet culte, souvent recherché par celles et ceux qui veulent tester les limites du cinéma d’horreur indépendant.
Cette édition collector de Noël regroupe la trilogie en un ensemble massif qui permet de suivre l’évolution d’Art the Clown, depuis les prémices du premier film jusqu’aux ambitions démesurées de Terrifier 3. Les amateurs de cinéma de genre y trouveront de quoi sonder la construction du personnage, les choix esthétiques du maquillage, ainsi que l’ampleur croissante des scènes choc. Un coffret pensé pour les fans qui veulent archiver la saga dans les meilleures conditions visuelles et sonores.
La partie bonus est particulièrement dense : plusieurs bande-annonces couvrent les trois films, dont une sélection autour de Terrifier 2 et Terrifier 3. Les clips vidéo incluent notamment A Work of Art du groupe Ice Nine Kills, clin d’œil méta à l’iconographie du clown meurtrier. Les commentaires audio de Damien Leone — seul ou accompagné de David Howard Thornton — éclairent les choix de mise en scène, les effets spéciaux et la philosophie du film. Le coffret rassemble aussi deux courts métrages fondateurs du mythe : Terrifier (2011) et The 9th Circle (2008). Côté entretiens, les discussions avec Simon Riaux, Jenna Kanell, Lauren LaVera, l’équipe de Bloody Disgusting ou encore la chef déco Olga Turka offrent un panorama complet de la saga. On retrouve également un karaoké du désormais culte The Clown Café, plusieurs making-of couvrant les trois films, un time-lapse du maquillage d’Art, et des scènes coupées issues du premier film. Enfin, le coffret fait un clin d'œil à l’origine du personnage en incluant le segment All Hallow’s Eve.
The Mist
The Mist, réalisé par Frank Darabont et adapté d’une nouvelle de Stephen King, revient dans une édition qui redonne toute sa force à son atmosphère suffocante. Le huis clos dans le supermarché, la tension entre les survivants et l’inconnu qui rôde dans la brume font toujours autant effet, porté par Thomas Jane et la présence glaçante de Marcia Gay Harden. C’est un des récits les plus sombres sur la peur collective, la dérive du fanatisme et l’effondrement de la raison lorsque le monde bascule.
Les bonus prolongent avec précision la lecture du film. Une bande-annonce d’origine ouvre la section, suivie d’un ensemble riche autour de la création : les commentaires audio de Frank Darabont (seul ou accompagné de la productrice Denise Huth) éclairent les choix narratifs et le travail sur la psychologie du groupe, tandis que les scènes supprimées commentées révèlent les pistes alternatives du montage. Une présentation analytique intitulée « Concilier série B et film d’auteur » par Julien Dupuy replace The Mist dans l’histoire du cinéma de genre. Le making-of « Quand viennent les ténèbres » détaille les effets, le tournage et l’approche quasi documentaire de Darabont. Enfin, une conversation entre Stephen King et Frank Darabont revient sur l’adaptation, le ton du film et sa fin devenue emblématique.
Ton Vice est une chambre close dont moi seul ai la clé
Ton Vice est une chambre close dont moi seul ai la clé (1972) est l’un des sommets du giallo italien, réalisé par Sergio Martino au moment où le genre atteint son raffinement maximal. Entre sensualité trouble, violence insinuée et élégance maniériste, le film s’impose comme une variation vénéneuse sur la paranoïa conjugale et le récit criminel inspiré d’Edgar Allan Poe. Le couple au centre du film se désagrège sous les non-dits, les humiliations et les manipulations, dans une mise en scène qui mêle décadence bourgeoise, regards fuyants et éclats de folie.
Cette édition physique met en avant plusieurs suppléments qui prolongent le plaisir analytique du giallo. On y trouve la bande-annonce restaurée, une galerie d’affiches et de photos pour retracer l’esthétique du film, ainsi que l’entretien « La Clé du Giallo » avec Ernesto Gastaldi (2024), précieux pour comprendre l’écriture et les codes du genre. Une présentation critique d’Emmanuel Le Gagne (2024) accompagne l’ensemble, revenant sur la place du film dans la carrière de Sergio Martino et dans l’évolution du giallo psychologique. Un combo idéal pour redécouvrir ce huis clos toxique où vice, manipulation et pulsions enfouies s’entrelacent jusqu’à l’ultime déflagration.
Touch – Nos étreintes passées
Touch – Nos étreintes passées (2024), réalisé par Baltasar Kormákur, déroule une romance méditative où la mémoire, l’absence et le temps deviennent les véritables fils narratifs. Entre Europe et Japon, le film suit les oscillations du passé et du présent pour raconter un amour qui a survécu aux décennies, aux silences et aux fractures du monde. Porté par Egill Ólafsson, le récit avance avec une douceur retenue, dans un mélange de nostalgie, d’émotions diffuses et d’interrogations sur ce que l’on laisse filer, ou non.
Cette sortie physique s’accompagne d’un supplément unique mais précieux : une featurette de tournage qui revient sur la création du film aux côtés de l’équipe. On y découvre la façon dont Kormákur navigue entre les époques, travaille la lumière douce du souvenir et construit le voyage intérieur de Kristófer à mesure qu’il cherche Miko, son amour de jeunesse disparu depuis cinquante ans. Ce court module éclaire les choix esthétiques, l’ambiance des plateaux et la direction d’acteurs, prolongeant le charme intime du film et son regard tendre sur les retrouvailles possibles ou impossibles.
Y’a pas de réseau
Y’a pas de réseau (2025), réalisé par Édouard Pluvieux, s’inscrit dans la veine des comédies familiales qui jouent avec l’aventure, la débrouille et les petits dangers à hauteur d’enfant. Avec Maxime Gasteuil, Gérard Jugnot et Manon Azem, le film mise sur un décor de forêt isolée et un gîte coupé du monde pour transformer un simple week-end familial en terrain de jeu. Court, rythmé et accessible, il déroule une succession de trouvailles et de situations cocasses qui rappellent combien l’absence de réseau peut devenir, au cinéma, un moteur d’inventivité.
Côté bonus, l’édition physique met surtout en avant le film lui-même, sans véritables suppléments annoncés. C’est l’occasion de retrouver cette aventure où deux enfants transforment leur refuge en forteresse, affrontent deux malfrats maladroits et utilisent les ressources du lieu pour protéger leurs parents. Les éditions DVD et Blu-ray permettent de profiter de cette dynamique familiale et de l’humour léger du film dans les meilleures conditions de visionnage, avec la possibilité de comparer image et son selon le support et de choisir l’objet le mieux adapté à ta vidéothèque.
Conclusion
Une belle semaine pour remplir les étagères et préparer les cadeaux de fin d’année. Entre l’intégrale Pialat, les restaurations ambitieuses comme Caligula ou Le Grand Bleu, et les ressorties culte qui refont surface, chacun peut trouver son film du moment. Décembre commence fort, avec des éditions pensées autant pour les collectionneurs que pour les découvertes du soir.
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FAQ – Sorties DVD & Blu-ray du 1er décembre 2025
Comment savoir si une édition vaut vraiment le coup ?
En comparant les bonus, les restaurations, les pistes audio et les ajouts éditoriaux. Une édition 4K peut être superbe, mais un Blu-ray très complet en suppléments peut être plus intéressant selon vos habitudes.
Les éditions 4K sont-elles toujours indispensables ?
Pas forcément. Si la restauration est majeure ou si le film possède un travail visuel marqué comme Le Grand Bleu ou The Mist, la 4K apporte un vrai plus. Pour des comédies légères ou des sorties sans remasterisation, le Blu-ray suffit largement.
Quels films offrent les meilleurs bonus cette semaine ?
L’intégrale Pialat domine largement avec sa densité impressionnante. Caligula et John Wick proposent aussi des éditions très riches. Pour les amateurs de cinéma de genre, le coffret collector Terrifier fait partie des plus fournis.
Je cherche une idée cadeau pour quelqu’un qui aime les classiques, je prends quoi ?
Le coffret Pialat est une évidence pour un public cinéphile. Pour une option plus abordable et spectaculaire, Le Grand Bleu en 4K reste une valeur sûre.
Et pour quelqu’un qui préfère les films cultes ou atypiques ?
Les Guerriers de la nuit en 4K, Electric Dreams en Blu-ray, ou Project X pour les amoureux de science-fiction rétro-futuriste sont de très bonnes options.