Bloody Mallory sort en 2002 et porte la patte pop et nerveuse de Julien Magnat. Au tournant des années 2000, le cinéma de genre français tente des mélanges audacieux, et ce film s’inscrit pile là-dedans: un cocktail d’action, d’horreur et d’humour noir, avec un style clip, des couleurs vives et des créatures qui sentent la BD et la série télé. Porté par Olivia Bonamy en héroïne tatouée, il se démarque par une imagerie goth fun, une héroïne très physique et une équipe improbable. Au milieu des références à Buffy et aux comics, le film a gardé une petite aura culte chez les fans de fantastique made in France, pour son ton libre et ses idées de mise en scène.
L’histoire suit Mallory, cheffe d’une équipe d’élite mandatée par le gouvernement pour affronter le paranormal sur le territoire français. Avec elle, Vena Cava, une drag queen experte en explosifs, et Talking Tina, fillette muette à la télépathie redoutable. Leur première mission: défendre un couvent attaqué par des ghouls. Très vite, la situation dérape: un mystérieux kidnappeur du pape frappe, et l’équipe se lance dans une chasse aux indices qui traverse routes de campagne, catacombes, chapelles isolées et repaires occultes. Sur leur route, des vampires, des sectes et l’ombre d’un ange déchu, Abaddon, qui tire peut-être les ficelles.
Pas besoin de tout dévoiler: l’enjeu est clair. Empêcher une manipulation surnaturelle d’ampleur, sauver une figure mondiale, et rester soudés malgré les pièges. Les combats sont rythmés, les répliques claquent, et le film assume son identité de film d’action-horreur français aux touches pulp. On y trouve des créatures pratiques, un humour noir décalé, et cette idée simple mais efficace: des chasseurs de démons aux méthodes peu orthodoxes, qui bousculent les codes et les institutions, avec un grain BD très early 2000.
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| Acteurs | |
| Mallory | Olivia Bonamy |
| Père Carras | Adrià Collado |
| Vena Cava | Jeffrey Ribier |
| Valentine | Valentina Vargas |
| Talking Tina | Thylda Barès |
| Marido | Julien Boisselier |
| La prisionera | Dominique Frot |
| Papa | Laurent Spielvogel |
| Inspector Durand | Perkins Lyautey |
| Ludovic Berthillot | |
| Yann de Monterno | |
| Réalisation | |
| Réalisateur | Julien Magnat |
| Montage | |
| Monteur | Jean-Denis Buré |
| Production | |
| Casting | Stéphane Gaillard |
| Producteur | Olivier Delbosc |
| Eric Jehelmann | |
| Marc Missonnier | |
| Ecriture | |
| Écrivain | Julien Magnat |
| Stéphane Kazandjian | |
| Son | |
| Compositeur de la Musique Originale | Kenji Kawai |
| Costume et Maquillage | |
| Maquilleur Effets Spéciaux | Jacques-Olivier Molon |
| Equipe | |
| Cascades | Pascaline Girardot |
| Jérôme Gaspard | |
| Coordinateur Cascades | Cyrille Hertel |
| Caméra | |
| Directeur de la Photographie | Richard Mercier |
| Sophie Cadet | |
| Nicolas Duchêne | |
| Art | |
| Design de Production | Grégoire Lemoine |
| Effets visuels | |
| Effets Visuels | François Philippi |
Le personnage de Vena Cava tire son nom d'un album de la chanteuse avant-gardiste Diamanda Galas sorti en 1993. De plus, plusieurs répliques de Vena sont directement inspirées des chansons de Galas, dont la célèbre phrase « Give me sodomy or give me death » provenant de la chanson "Confessional" (1991). Le film Bloody Mallory intègre également en bande-son des extraits de l’album "The Litanies of Satan" (1982) durant une scène où un personnage se déguise en Mallory.
Olivia Bonamy, qui interprète Mallory, s’est profondément investie dans l’élaboration de son personnage, caractérisé par une ambiance « série B » aux accents violents et camp. Par exemple, Mallory conduit un corbillard rose vif et arbore des gants portant l’inscription « FUCK EVIL » sur les jointures.
Le tournage de Bloody Mallory s'est majoritairement effectué dans les sous-sols d’un établissement à Pontoise, en France. Ce cadre souterrain a joué un rôle clé dans la création de l’atmosphère claustrophobe et gothique du film, renforçant son ambiance unique.
Talking Tina, la fillette télépathe muette, apporte une touche comique rare pour un enfant acteur dans Bloody Mallory. Son personnage a la capacité de s'emparer d'animaux (un chat, une chauve-souris, un rat), créant des scènes particulièrement appréciées pour leur humour décalé.
Le film amalgame différentes influences d’horreur et d’action, s’inspirant de séries américaines cultes telles que Buffy contre les vampires et Xena, la guerrière. Cependant, Bloody Mallory se distingue par sa tonalité irrévérencieuse et son humour très « décomplexé », qui assume pleinement son côté camp et politiquement incorrect, notamment dans ses critiques à l’encontre de la religion catholique.