Sorti en France le 19 août 2009, Lady Blood s’inscrit dans le renouveau de l’horreur française des années 2000. Suite directe de Baby Blood (1990), il reprend un personnage culte et le fait basculer vers le thriller policier, entre gore et paranoïa. Réalisé par Jean-Marc Vincent, le film retrouve Emmanuelle Escourrou dans le rôle de Yanka, désormais capitaine de police et mère de famille. Cette production mêle horreur viscérale et psychologie, avec des thèmes forts: culpabilité, passé traumatique, menace inconnue, frontière floue entre réalité et cauchemar. Rare exemple de suite française prolongeant une icône de l’horreur des années 90, Lady Blood croise polar, enquête et surnaturel pour un récit tendu et intime.
Yanka a tourné la page. Une vie stable, un métier où elle protège les autres. Puis tombent des meurtres sanglants, tous plus déroutants les uns que les autres. L’enquête lui revient… et chaque indice semble la viser. Pression médiatique, soupçons au sein de la brigade, nuits qui s’allongent: la réalité se fissure, le cauchemar revient. Le film pose une question simple et obsédante: ces crimes ont-ils une explication rationnelle, ou quelque chose d’ancien remonte-t-il à la surface? En jeu, la sécurité de sa famille, son identité de flic, et la possibilité de couper enfin le lien avec ce passé qui refuse de mourir.
Pour qui cherche un film d’horreur français 2009 avec enquête et tension psychologique, Lady Blood coche les cases sans oublier l’émotion. On y trouve des élans de gore, une ambiance de polar, et un héros féminin complexe qui lutte contre la culpabilité et l’obsession. La mise en scène joue la carte du suspense et des faux-semblants, dans un climat urbain où chaque détail peut basculer du côté du surnaturel. Suite de Baby Blood, mais avec un ton plus policier et introspectif, c’est une proposition solide pour qui aime les thrillers horrifiques ancrés dans la psyché et la famille.
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| Acteurs | |
| Yanka Mansotti | Emmanuelle Escourrou | 
| Jo Lamier | Philippe Nahon | 
| Pagelli | Serge Riaboukine | 
| Véronique | Shirley Bousquet | 
| Le chauffeur de taxi | Bruno Solo | 
| le lascar | Frans Boyer | 
| Paul | Christopher Buchholz | 
| Christine Pollack | Bénédicte Mathieu | 
| Carla | Lola Giovannetti | 
| La videuse | Sophie Apréa | 
| Saadia | Sophie Chamoux | 
| Marjorie | Julie Nicolet | 
| Yasmina | Roya Zargar | 
| Le toxicomane | Alexis Wawerka | 
| L'homme en bleu | Nicky Naudé | 
| L'homme tabassé | Xavier Gens | 
| Rachid | Abel Jafri | 
| Henri Latour | Richard Sammel | 
| Réalisation | |
| Réalisateur | Jean-Marc Vincent | 
| Production | |
| Producteur | Josyane Gibert | 
Lady Blood a été filmé en seulement trente jours, créant ainsi une atmosphère de travail très intense pour l'ensemble de l'équipe. Évoquant cette expérience, Emmanuelle Escourrou, l'actrice principale, décrit le tournage comme étant très "rock'n'roll", ce qui a indéniablement influencé la dynamique et l'énergie du film.
Au départ, Alain Robak devait réaliser Lady Blood, mais c'est finalement Jean-Marc Vincent qui a pris les rênes du projet. Malgré le fait que ce soit son premier long-métrage, Vincent avait déjà une expérience préalable en tant que réalisateur de courts-métrages, apportant une vision unique au film.
Durant le tournage de Lady Blood, certaines scènes ont dû être filmées à la hâte en raison de difficultés liées au budget. Ces contraintes ont eu un impact visible sur certaines séquences, soulignant les défis rencontrés lors de la production.
Contrairement à son prédécesseur, Baby Blood, où le monstre était principalement représenté par une voix off, Lady Blood adopte un ton plus sombre et sérieux. Dans ce film, les manifestations du monstre se font par le biais de possessions humaines, une approche jugée plus terrifiante par de nombreux critiques.
Bien que Lady Blood ait été présenté dans quelques festivals de cinéma, il n'a pas su séduire les audiences comme l'avait fait Baby Blood. Les critiques ont souligné un accueil décevant, mettant en avant des performances et une production qui manquaient d'impact, en comparaison avec l'œuvre précédente.