Child's Play : La Poupée du mal

Distribution : Child's Play : La Poupée du mal

Des poupées animatroniques sous contrôle

Six exemplaires animatroniques de Chucky ont été utilisés sur le plateau de Child's Play : La Poupée du mal, chacun manipulé par 3 ou 4 marionnettistes. Chaque poupée était construite avec une structure interne complexe : un exosquelette en plastique recouvert d'une peau en mousse de latex, avec des yeux créés en images numériques. Le maniement demandait un long temps d’installation pour permettre la synchronisation des mouvements, ce qui influençait souvent les cadrages des scènes.

Un réalisateur au parcours surprenant

Le réalisateur, Lars Klevberg, qui était auparavant lieutenant dans l’infanterie norvégienne, a été choisi notamment grâce à un court-métrage intitulé Polaroid, présenté aux producteurs de Child's Play. Sa passion et sa vision ont convaincu l’équipe, notamment lors d’une longue conversation téléphonique avec le coproducteur David Katzenberg qui a duré deux heures au lieu du quart d’heure prévu.

Des séquences effrayantes en coulisses

Sur le plateau de Child's Play : La Poupée du mal, les acteurs se sont amusés à se faire peur entre eux : Aubrey Plaza s’est cachée dans la loge de Gabriel Bateman, mais ce dernier n’a pas été effrayé et lui a lancé un défi pour la prochaine fois. Le jeune Bateman s’est même déguisé en Chucky pour Halloween, et Brian Tyree Henry a surgit de l’ombre pour effrayer des enfants lors d’une prise. Une piñata en forme de Chucky a aussi été fabriquée pour distraire les enfants qui la frappaient les yeux bandés.

Une réinvention de l'histoire de Chucky

Le film a fait le choix de moderniser l’origine de Chucky en abandonnant l’idée classique du tueur en série possédant la poupée. Ici, Chucky est une poupée dotée d’intelligence artificielle contrôlée à distance, critiquant ainsi la société moderne et les monopoles technologiques. Cette évolution se retrouve également dans la production où Chucky est davantage un produit électronique qu’un simple animatronique traditionnel.

Les yeux de Chucky, un choix contesté

Les yeux de Chucky, qui deviennent rouges pour montrer sa nature malveillante, ont été une décision technique controversée dans Child's Play : La Poupée du mal : cela n’est pas justifié par la logique interne du robot, mais uniquement afin d’accentuer visuellement le changement de comportement. Selon certains critiques, cela s’apparente à un "bug" narratif ajoutant un effet dramatique visuel plutôt qu’une vraie justification scénaristique.