La Femme la plus riche du monde est une comédie dramatique franco-belge réalisée par Thierry Klifa, inspirée librement de l’affaire Banier-Bettencourt. Sorti en 2025, le film s’inscrit dans la lignée des comédies de mœurs françaises qui scrutent la haute société avec un mélange d’ironie et d’émotion. On y croise une satire douce-amère, un ton tragico-bouffon, des dialogues affûtés, et surtout des interprètes au sommet, dont Isabelle Huppert et Laurent Lafitte. Cette œuvre occupe une place intéressante dans le cinéma contemporain en questionnant la richesse, l’image publique et l’ambiguïté des liens affectifs, avec une mise en scène élégante et précise.
L’histoire suit Marianne Farrère, milliardaire aussi brillante que insaisissable, et Pierre-Alain Fantin, artiste-photographe séduisant et ambitieux. Leur rencontre vire au coup de foudre et ouvre une parenthèse où le luxe, l’art et le désir s’entremêlent. Très vite, la fille de Marianne, Frédérique Spielman, s’inquiète des dons accordés à l’artiste et saisit la justice. Sans rien dévoiler, le récit avance entre confidences et coups tordus, où chaque geste peut être lu comme un élan sincère… ou une stratégie. Le film explore la question qui manipule réellement qui, sur fond d’héritage, de réputation et de pouvoir.
Si vous cherchez un résumé sans spoiler de La Femme la plus riche du monde, retenez une comédie dramatique sur l’abus de faiblesse présumé, les fractures familiales et la séduction comme arme sociale. Les thèmes phares — classe sociale, héritage, manipulation, comédie de mœurs — s’expriment avec une légèreté piquante et une tension feutrée. La distribution menée par Isabelle Huppert et Laurent Lafitte donne au face-à-face une intensité malicieuse, tandis que la mise en scène de Thierry Klifa soigne le détail : intérieurs luxueux, codes du milieu, langage du pouvoir. Pour les curieux, c’est un film inspiré d’un scandale réel, mais traité comme une fiction pleine d’ambiguïtés, idéale pour qui aime les histoires de grande fortune et de sentiments en clair-obscur.
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| Acteurs | |
| Marianne Farrère | Isabelle Huppert |
| Frédérique Spielman | Marina Foïs |
| Pierre-Alain Fantin | Laurent Lafitte |
| Jérôme Bonjean | Raphaël Personnaz |
| Guy Farrère | André Marcon |
| Jean-Marc Spielman | Mathieu Demy |
| Raphaël d’Alloz | Joseph Olivennes |
| De Veray | Micha Lescot |
| Captain of the Financial Brigade | Yannick Renier |
| Patrick Sobelman | |
| Paul Gasnier | |
| Charles Spielman | Paul Beaurepaire |
| Réalisation | |
| Réalisateur | Thierry Klifa |
| Superviseur de Scénario | Emily-Jane Torrens |
| Montage | |
| Monteur | Chantal Hymans |
| Assistant Monteur | Enzo Schiro |
| Coloriste | Evy Roselet |
| Production | |
| Producteur | Mathias Rubin |
| Coordinateur de Production | Evelyne Nahoé |
| Responsable de Tournage | Laurent Perrot |
| Catherine Goffin | |
| Co-Producteur | Jacques-Henri Bronckart |
| Tatjana Kozar | |
| Responsable de Production | Vincent Lefeuvre |
| Laurent Perrot | |
| Ματθαίος Βούλγαρης | |
| Directeur de Casting | Sarah Teper |
| Ecriture | |
| Scénario | Thierry Klifa |
| Cédric Anger | |
| Jacques Fieschi | |
| Son | |
| Compositeur de la Musique Originale | Alex Beaupain |
| Monteur Son | Olivier Mortier |
| Mixage Reprise Sonore | Thomas Gauder |
| Monteur de Dialogues | Philippe Fontaine |
| Monteur Foley | Guillaume De Bergeyck |
| Superviseur ADR | Anais Letiexhe |
| Ingénieur du Son | Fabrice Osinski |
| Costume et Maquillage | |
| Conception de Costumes | Jürgen Doering |
| Laure Villemer | |
| Designer de Maquillage | Thi Thanh Tu Nguyen |
| Assistant Costume | Logan Derycke |
| Maquilleur Principal | Jennifer Courouge |
| Equipe | |
| Opérateur Video Assist | Ilias Doulis |
| Caméra | |
| Directeur de la Photographie | Hichame Alaouié |
| Machiniste | Nicolas Lemoine |
| Machiniste Principal | Benjamin Speyer |
| "Premier Assistant Caméra ""A""" | Fanny Chausson |
| Art | |
| Design de Production | Eve Martin |
| Direction Artistique | Αθηναία Σπηλιωτάκος |
| Décoration de Plateau | Alice De Vestele |
| Grutier | Clément de Reusme |
| Graphiste | Pierre Kubiak |
| Eclairage | |
| Chef Électricien | Jérôme Di Cola |
| Électricien | Thomas Borde |
Dans le film, Isabelle Huppert porte jusqu’à soixante-dix costumes différents tout au long du tournage, illustrant ainsi l’évolution subtile de son personnage dans la femme la plus riche du monde.[6]
Le réalisateur Thierry Klifa a travaillé en étroite collaboration avec ses chefs de poste pour recréer un univers très codé et élégant, privilégiant des matériaux nobles et une lumière qui apporte couleur et fantaisie à l'histoire de la femme la plus riche du monde.[6]
Le film a été tourné dans un luxueux hôtel particulier à Neuilly-sur-Seine, reproduisant fidèlement l'atmosphère feutrée et rigide d’un milieu très fermé. Un élément clé du suspense repose sur le majordome qui installe des micros pour observer les jeux de pouvoir au sein de la maison.[1]
Une part de la tension judiciaire au cœur de la femme la plus riche du monde repose sur des enregistrements audio clandestins réalisés par le majordome, qui servent de preuves contre le photographe, augmentant ainsi la tension dramatique du film.[5]
Thierry Klifa, avant d'assumer le rôle de cinéaste, a exercé comme journaliste et s'est formé à observer le cinéma de l’intérieur sur les plateaux d'autres réalisateurs célèbres tels que Claude Sautet et Alain Resnais, enrichissant ainsi son approche du tournage et du jeu d’acteurs dans la femme la plus riche du monde.[6]