Les Innocentes est un drame historique français sorti en France le 9 février 2016. Réalisé par Anne Fontaine, il s’impose comme une œuvre marquante du cinéma contemporain grâce à son regard intime sur l’après-guerre en Pologne. Inspiré de faits réels, ce film au ton sobre explore la foi, le soin et la solidarité dans un contexte fragile. Porté par Lou de Laâge, Agata Buzek et Agata Kulesza, il propose une expérience sensible, loin des récits de guerre spectaculaires, idéale pour qui cherche un drame historique nuancé, centré sur des destins de femmes et la mémoire des violences de guerre.
L’intrigue suit Mathilde Beaulieu, jeune docteure de la Croix-Rouge, envoyée en Pologne à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Sur place, elle découvre un couvent où plusieurs religieuses sont enceintes après des agressions commises par des soldats soviétiques. Sans dévoiler les rebondissements, le film raconte comment cette soignante, agnostique et déterminée, tente d’aider ces femmes tout en naviguant entre règles religieuses, contraintes médicales et climat politique tendu. On y trouve des thèmes de drame psychologique, de guérison, de foi mise à l’épreuve, mais aussi de sororité et d’éthique médicale en temps de crise. Pour qui recherche un “film inspiré d’une histoire vraie sur la Pologne d’après-guerre” ou un “drame sur religieuses et traumatisme de guerre”, la trajectoire de Mathilde et des sœurs résonne longtemps.
La mise en scène d’Anne Fontaine reste volontairement dépouillée, avec une attention délicate aux visages et aux silences. Cette approche intime donne de la place aux émotions contenues et aux dilemmes moraux. Lou de Laâge incarne une héroïne discrète mais tenace, tandis que Agata Buzek et Agata Kulesza apportent une intensité singulière aux figures du couvent. Le cadre du couvent enneigé, le rythme posé et la direction d’actrices précises créent un “drame historique inspiré de faits réels” qui parle autant de courage que de soin et de compassion. Si vous cherchez un “film sur la foi et le traumatisme” ou un “film français 2016 sur l’après-guerre”, Les Innocentes coche ces envies avec tact.
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Acteurs | |
Mathilde Beaulieu | Lou de Laâge |
Nun Maria | Agata Buzek |
Mother Superior | Agata Kulesza |
Samuel | Vincent Macaigne |
Nun Irena | Joanna Kulig |
Teresa | Eliza Rycembel |
Nun Anna | Katarzyna Dąbrowska |
Zofia | Anna Próchniak |
Ludwika | Helena Sujecka |
Bibiana | Mira Maludzińska |
Nun Wanda | Dorota Kuduk |
Joanna | Klara Bielawka |
Colonel Poix | Pascal Elso |
Gaspard | Thomas Coumans |
Wladek | Leon Latan-Paszek |
Zofia's Aunt | Joanna Fertacz |
Russian Corporal | Zacharjasz Muszyński |
Russian Officer | Mariusz Jakus |
Russian Soldier | Tomasz Sobczak |
Russian Soldier | Sasza Reznikow |
Russian Soldier | Denys Ivenov |
Russian Soldier | Paweł Janyst |
Russian Soldier | Aliaksandr Malchanau |
Russian Soldier | Otar Saralidze |
Russian Soldier | Artur Janusiak |
Old Nun | Helena Norowicz |
Nun | Karolina Zieleń |
Nun | Ewa Trzewicarz |
Nun | Małgorzata Paprocka |
Nun | Marta Mazurek |
Nun | Iwona Dombek-Rybczyńska |
Nun | Dorota Zielińska |
Nun | Aldona Jankowska |
Nun | Barbara Sienkiewicz |
Nun | Magdalena Gnatowska |
Nun | Danuta Borsuk |
Nun | Ewa Pałuska |
Nun | Katarzyna Skolimowska |
Nun | Maria Szadkowska |
Nun | Hanna Wolicka |
Nun | Anna Korzeniecka |
Nun | Irena Telesz-Burczyk |
Street Child | Wiktoria Adamczyk |
Street Child | Franciszek Maziuk |
Street Child | Kryspin Kozłowski |
Street Child | Radosław Kowieszko |
Street Child | Fabian Zajączkowski |
Street Child | Julian Plewa |
Street Child | Konrad Dzierzkiewicz |
Street Child | Maciek Pawełczyk |
Girl That Danced with Samuel | Weronika Humaj |
Child of Zofia's Aunt | Karol Paluch |
Child of Zofia's Aunt | Kacper Leśniak |
Child of Zofia's Aunt | Marek Szukiełojc |
Girl in the Bar | Delfina Wilkońska |
Photographer | Andrzej Rydel |
Réalisation | |
Réalisateur | Anne Fontaine |
Superviseur de Scénario | Anna Zenowicz |
Premier Assistant Réalisateur | Bogusław Bielański |
Montage | |
Monteur | Annette Dutertre |
Premier Assistant Monteur | Virginie Seguin |
Production | |
Casting | Weronika Migoń |
Pascale Béraud | |
Producteur | Nicolas Altmayer |
Eric Altmayer | |
Producteur Associé | Philippe Carcassonne |
Isabelle Grellat | |
Co-Producteur | Klaudia Smieja |
Eliza Oczkowska-Edelman | |
Coordinateur de Post-Production | Beata Rzeźniczek |
Patricia Colombat | |
Consultant en Production | Anna Różalska |
Responsable de Production | Thibault Mattei |
Dagmara Bończyk | |
Ecriture | |
Scénario | Alice Vial |
Sabrina B. Karine | |
Dialogue | Pascal Bonitzer |
Anne Fontaine | |
Adaptation | Anne Fontaine |
Pascal Bonitzer | |
Idée | Philippe Maynial |
Son | |
Compositeur de la Musique Originale | Grégoire Hetzel |
Monteur Son | Francis Wargnier |
Cyrille Richard | |
Son | Jean-Pierre Laforce |
Olivier Mauvezin | |
Bruitage | Olivier Thys |
Costume et Maquillage | |
Conception de Costumes | Katarzyna Lewińska |
Maquilleur | Marcin Rodak |
Coiffeur Principal | Anna Nobel |
Responsable du Département Maquillage | Anna Nobel |
Maquilleur Effets Spéciaux | Michał Kacprzycki |
Equipe | |
Coordinateur Cascades | Jarosław Golec |
Maciej A. Maciejewski | |
Effets Spéciaux | Janusz Bykowski |
Responsable de Décors | Boguslaw Piotrowski |
Grzegorz Rzepecki | |
Caméra | |
Directeur de la Photographie | Caroline Champetier |
Opérateur Steadicam | Jarosław Wierzbicki |
Premier Assistant Caméra | Martin Roux |
Art | |
Design de Production | Joanna Macha |
Direction Artistique | Anna Pabisiak |
Décoration de Plateau | Kinga Babczyńska |
Effets visuels | |
Superviseur Effets Visuels | Guillaume Pondard |
Producteur Effets Visuels | Sophie Denize |
Eclairage | |
Chef Électricien | Stéphane Bourgoin |
Mateusz Kuzniak | |
Artiste Éclairagiste Principal | Piotr Michalski |
Le tournage des Intérieurs du couvent a été un véritable défi : les couvents polonais en activité ne voulaient pas accueillir l'équipe, alors la réalisatrice Anne Fontaine et sa directrice de la photographie Caroline Champetier ont choisi un couvent abandonné en pleine forêt, qui ne comportait que la façade. Ils ont donc construit eux-mêmes les décors intérieurs, une étape exceptionnelle et très importante pour l'ambiance réaliste du film.
La réalisatrice Anne Fontaine recherchait à raconter une histoire au sujet des violences faites aux femmes durant la guerre, un sujet toujours d'actualité. Elle dit que le fait d'avoir tourné en pleine campagne polonaise isolée a renforcé l'esprit de solidarité féminine entre les actrices, ce qui a rendu la dynamique du film unique et authentique.
Dans le film, la ruse pour faire fuir les soldats soviétiques qui menacent le couvent repose sur le mensonge que le bâtiment est en quarantaine à cause d’une épidémie de typhus. Cette scène est inspirée d’un fait réel vécu par Madeleine Pauliac, la véritable médecin française dont l’histoire a inspiré le film. Elle-même avait utilisé cette astuce pour échapper à des soldats soviétiques.
Contrairement à ce que le film montre, dans la vraie histoire, le personnage de Mathilde Beaulieu (inspiré de Madeleine Pauliac) n’était pas accompagnée d’un médecin juif mais d’un prêtre lors de ses missions dans le couvent. Ce détail a été modifié pour les besoins du scénario, apportant un nouveau regard sur les relations humaines durant cette période difficile.
Le scénario de Intérieurs du couvent a été coécrit par plusieurs auteurs, dont Anne Fontaine et Sabrina B. Karine, à partir d’une idée initiale de Philippe Maynial, qui s’était inspiré des journaux intimes de sa tante, Madeleine Pauliac, médecin de la Croix-Rouge en Pologne après la Seconde Guerre mondiale. Ce lien familial particulier a donné une dimension très personnelle au film.