On continue à l’appeler Trinita sort en 1971, dans la grande vague des westerns à l’italienne. Porté par le succès du premier volet, ce second film consolide la place du duo Terence Hill et Bud Spencer dans la comédie d’action. Réalisé par Enzo Barboni, il mélange esprit burlesque et codes du Far West avec une aisance rare. Cette comédie spaghetti Western assume un ton léger, des bagarres chorégraphiées et un sens du rythme qui a marqué le genre. Avec son humour physique, ses dialogues taquins et son regard malicieux sur les hors-la-loi, le film est devenu une étape clé pour qui cherche un western comique italien des années 70.
L’intrigue suit deux demi-frères pas très pressés de rentrer dans le droit chemin. Trinita, malin et flegmatique, croise à nouveau Bambino, massif et pragmatique. Leur route les mène vers une mission locale, sous l’influence d’un trafiquant d’armes qui joue les hommes pieux. Sans se prendre pour des saints, ils flairent une affaire louche… et surtout un butin caché. Entre déguisements, bagarres pleine d’humour et quiproquos, leur alliance navigue entre ruse et solidarité ambiguë. Le cœur de l’enjeu reste simple: profiter du chaos sans perdre la face, et peut‑être, au passage, remettre de l’ordre dans ce coin de Far West où les puissants trichent volontiers.
Le film brille par la dynamique très lisible du duo: Terence Hill apporte la désinvolture et la vitesse, Bud Spencer la force tranquille et les baffes qui claquent. La mise en scène de Enzo Barboni privilégie les gags visuels, les duels décalés et une cadence qui rend les scènes d’action agréables à suivre en famille. Pour les curieux qui recherchent un « film western comique avec Terence Hill et Bud Spencer », une « comédie spaghetti Western italienne des années 70 » ou un « résumé sans spoiler de On continue à l’appeler Trinita », ce titre coche toutes les cases: fraternité, opportunisme et panache, sans lourdeur.
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Acteurs | |
Trinity | Terence Hill |
Bambino | Bud Spencer |
Perla | Yanti Somer |
Mitch, Sheriff | Enzo Tarascio |
Father | Harry Carey, Jr. |
Prior | Pupo De Luca |
Mother | Jessica Dublin |
Perla's Mother | Dana Ghia |
James Parker | Emilio Delle Piane |
Perla's Father | Enzo Fiermonte |
Wildcat Hendricks | Antonio Monselesan |
Maitre D' | Franco Ressel |
Chief of the Dallas gunmen | Riccardo Pizzuti |
Stingary Smith | Benito Stefanelli |
Parker Henchman | Fortunato Arena |
Clark | Gérard Landry |
Murdock | Jean Louis |
Bartender Ozgur | Luigi Bonos |
Peasant injured by monks | Gildo Di Marco |
Deputy | Adriano Micantoni |
Poker player with eye patch | Gilberto Galimberti |
Bruno Boschetti | |
Vittorio Fanfoni | |
Hitman at Mission (Non crédité) | Renzo Pevarello |
Stevens (Non crédité) | Nello Palladino |
Réalisation | |
Réalisateur | Enzo Barboni |
Assistant Réalisateur | Giorgio Ubaldi |
Superviseur de Scénario | Maria Luisa Rosen |
Montage | |
Monteur | Antonio Siciliano |
Assistant Monteur | Giuliano Corso |
Production | |
Producteur Exécutif | Roberto Palaggi |
Joseph E. Levine | |
Ezio Palaggi | |
Producteur | Italo Zingarelli |
Responsable de Production | Franco Palaggi |
Responsable d'Unité | Ruggero Cappelli |
Ecriture | |
Scénario | Enzo Barboni |
Dialogue | Gene Luotto |
Son | |
Compositeur de la Musique Originale | Maurizio De Angelis |
Guido De Angelis | |
Monteur de Dialogues | Gene Luotto |
Ingénieur du Son | Franco Groppioni |
Costume et Maquillage | |
Conception de Costumes | Enzo Bulgarelli |
Maquilleur | Luciano Giustini |
Designer de Coiffure | Fausto De Lisio |
Assistant Costume | Anna Onori |
Equipe | |
Effets Spéciaux | Sergio Chiusi |
Caméra | |
Directeur de la Photographie | Aldo Giordani |
Opérateur Caméra | Angelo Lannutti |
Art | |
Design de Production | Enzo Bulgarelli |
Décorateur de Plateau | Stefano Bulgarelli |
Lors du tournage de *On continue à l'appeler Trinita*, un Village Western a été reconstitué à Rome vers juillet 1971, fournissant une authentique atmosphère western pour le film, avec des scènes filmées en décor naturel permettant une immersion réaliste dans l'univers spaghetti western [1].
Pour la sortie française en 1982, le distributeur AMLF réalisa une nouvelle post-synchronisation du film, mais curieusement, cette version ne correspondait pas à une version intégrale, suscitant des débats parmi les amateurs sur l'authenticité de la version française de *On continue à l'appeler Trinita* [1].
La musique du film, composée par Guido et Maurizio De Angelis connus sous le pseudonyme Oliver Onions, a largement contribué à l’atmosphère comique et décalée, participant au succès durable du film dans le genre western spaghetti [3][5].
Le duo Terence Hill et Bud Spencer, déjà célèbre, a dû adapter son jeu à un ton plus léger et slapstick dans la suite *On continue à l'appeler Trinita*, notamment par la présence de scènes impliquant des prêtres et une intrigue où la tentative de devenir de vrais bandits tourne finalement à la bonne action [3].
Contrairement à une légende, ce film ne contient pas de scène majeure d'effets spéciaux sophistiqués mais privilégie avant tout des cascades physiques et comiques, ainsi qu’une ambiance de comédie burlesque portée par le duo principal, illustrant la spécificité des blockbusters spaghetti western des années 1970 [1][5].