Chargement...
Nanny McPhee

Nanny McPhee

Chez CinéBonus, on a un faible pour la magie à l’anglaise, celle qui débarque sans prévenir avec une canne, un chignon impeccable et une petite verrue. Nanny McPhee, c’est ce mélange rare de fantaisie et de tendresse, où l’autorité devient un acte d’amour, et où chaque leçon se grave dans la mémoire comme une berceuse malicieuse.

Adaptée des récits de Nurse Matilda, la saga offre deux films à l’équilibre parfait: Nanny McPhee (2005), aux allures de conte victorien, et Nanny McPhee et le Big Bang (2010), plus bucolique et espiègle, en pleine campagne troublée par la guerre. Emma Thompson y nuance chaque sourire, chaque silence; on rit, on renifle, puis on rit encore.

En Blu-ray, les textures des costumes et les décors pops prennent vie: le velours des rideaux, l’éclat de la canne, le grain doré des moissons. Le DVD garde ce charme de séance du dimanche, image douce et son chaleureux, parfait pour une première découverte en famille, chocolat chaud à la main.

La bande-son, souvent en DTS-HD sur Blu-ray, enveloppe les rires des enfants, les petits sorts et la partition délicate qui lie tout. On savoure les silences qui disent autant que les repliques, et ces petits “pop” de magie qui font briller les yeux sur le canapé.

Côté trésors, les bonus sont un vrai terrain de jeu: making-of à hauteur d’enfant, interviews complices d’Emma Thompson, secrets d’effets (la métamorphose du visage, toujours plus doux à mesure que les cœurs s’ouvrent), bêtisiers irrésistibles. Certaines éditions glissent des modules sur les livres d’origine, parfaits pour les curieux.

Le collectionneur guettera l’édition collector: slipcover texturée, digipack illustré, parfois cartes ou livret selon les tirages. Rien de tapageur, mais cette élégance britannique qui fait plaisir à toucher et à ranger, entre Mary Poppins et les grands classiques familiaux.

Revoir Nanny McPhee en physique, c’est accepter que la magie prenne son temps: une image stable, un objet qui reste, et la promesse d’une soirée où la maison s’apaise. Et quand la gouvernante repart “tant qu’on n’a plus besoin d’elle”… on se surprend à remettre le disque, juste pour la gratitude de la dernière leçon.