Sorti en 1991 en France, Van Gogh est une biographie mise en scène par Maurice Pialat et portée par Jacques Dutronc. Le film s’écarte du mélodrame, préfère un réalisme sobre et capte la fin du XIXe siècle avec une attention humaine et sociale rare. Pialat choisit les soixante‑sept derniers jours à Auvers-sur-Oise. Pas l’atelier, l’intime. On suit Vincent dans ses liens familiaux, surtout avec Theo, dans ses échanges avec le docteur Paul Gachet, et dans ses rencontres avec les femmes qui l’entourent. Le quotidien. Son état fragile affleure sans soulignement. Rien de tonitruant. Le portrait qui se dessine reste direct, incarné. L’enjeu, simple et poignant, tient à une quête: un peu de paix, de tendresse et de dignité pour lui.
Cette Edition Blu-ray accueille le film et rassemble des compléments qui prolongent ce regard. La bande-annonce est là, en HD, et un précieux court métrage, Van Gogh de Maurice Pialat réalisé en 1965, éclaire déjà la curiosité du cinéaste. On découvre aussi la featurette Maurice Pialat Peintre, dédiée aux toiles, aquarelles et dessins qu’il réalisa entre 1942 et 1947. Côté entretiens, Bernard Le Coq s’exprime avec Dominique Maillet en 2012, tout comme Emmanuel Machuel la même année; Jacques Dutronc revient sur le rôle en 2003 avec Serge Toubiana, et Pialat est entendu en 1992 par Michel Denisot puis en 1991 par Christian Defaye. Des scènes coupées, présentées par Yann Dedet pendant quinze minutes, complètent l’ensemble. Ces documents replacent le film, sa méthode et ses choix, et donnent des pistes concrètes pour comprendre une mise en scène qui préfère l’instant à l’illustration. On regarde, on écoute, et on mesure ce qu’un biopic peut être. Avec précision sensible. Dans le temps long.
Sorti en 1991 en France, Van Gogh est une biographie réalisée par Maurice Pialat et portée par Jacques Dutronc. Le film se distingue par un réalisme d’une grande sobriété, loin du mélodrame et des clichés, pour mieux capter la dimension humaine et sociale de la fin du XIXe siècle. En se concentrant sur les 67 derniers jours du peintre, il privilégie l’intime plutôt que l’atelier, offrant un portrait...
En savoir + sur le film*Les prix sont donnés à titre indicatif. Si vous achetez via ces liens, le site peut recevoir une commission. Cela évite l’affichage de publicités sur le site et vous permet de nous soutenir sans aucun coût supplémentaire. En savoir plus.