American Graffiti, la suite (1979) revient sur l’Amérique des sixties avec une énergie différente du premier film de George Lucas. Réalisé par Bill L. Norton pour Universal, ce second volet quitte la pure nostalgie pour regarder en face les bouleversements d’une génération. On y retrouve une distribution phare : Ron Howard et Cindy Williams (Steve et Laurie), Paul Le Mat (John Milner), Charles Martin Smith (Terry « l’Affreux »), Candy Clark (Debbie). Entre comédie dramatique et fresque sociale, le film ose un montage entrelacé, des formats d’image variés et une bande-son rock qui suit la décennie. Dans l’histoire du cinéma, c’est une suite rare : elle élargit l’univers, adopte une mise en scène audacieuse et éclaire les tensions des années 60 plutôt que de répéter le même souvenir.
Le récit se déploie sur quatre nuits de Nouvel An, de 1964 à 1967, en Californie et au-delà. John poursuit les courses automobiles comme un champion du drag, Terry découvre la guerre du Viêt Nam de l’intérieur, Debbie plonge dans la scène hippie et ses excès, tandis que Steve et Laurie tentent de protéger leur couple au cœur de la contestation étudiante et des tensions familiales. Sans spoiler, l’enjeu est clair : chacun doit choisir qui il veut devenir au moment où le pays change de rythme. Le film parle de passage à l’âge adulte, d’amour et de famille, mais aussi de perte d’innocence, de révolte sociale et de musique qui colle aux virages de l’époque.
Pour les curieux qui cherchent “American Graffiti la suite résumé sans spoiler”, “analyse thèmes guerre du Vietnam et années 60”, “bande originale rock 60s”, “ordre chronologique American Graffiti”, ou “casting Ron Howard Cindy Williams Paul Le Mat”, ce film coche toutes les cases. On y ressent la vitesse des pistes, la fièvre des manifs, la liberté fragile des communautés hippies et le poids des choix adultes. C’est une œuvre qui dialogue avec le premier film tout en affirmant son propre regard sur les changements culturels des années 1960.
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| Acteurs | |
| Debbie Dunham | Candy Clark |
| Little Joe | Bo Hopkins |
| Steve Bolander | Ron Howard |
| John Milner | Paul Le Mat |
| Carol / Rainbow | Mackenzie Phillips |
| Terry "Terry the Toad" Fields | Charles Martin Smith |
| Major Creech | Richard Bradford |
| Girl in Commune | Rosanna Arquette |
| Eva | Anna Bjorn |
| Sinclair | James Houghton |
| Newt | Scott Glenn |
| Ralph | Joe Brent |
| Teensa | Mary Kay Place |
| Bobbie | Doug Sahm |
| Moonflower | Monica Tenner |
| Felix | Ralph Wilcox |
| Vikki | Carol Ann Williams |
| Himself | Wolfman Jack |
| Laurie Bolander | Cindy Williams |
| Eric | Tom Ruben |
| Andy Henderson | Will Seltzer |
| Officer Bob Falfa (non crédité) | Harrison Ford |
| Réalisation | |
| Réalisateur | Bill L. Norton |
| Montage | |
| Monteur | Marcia Lucas |
| Duwayne Dunham | |
| Tina Hirsch | |
| Production | |
| Producteur Exécutif | George Lucas |
| Casting | Terry Liebling |
| Geno Havens | |
| Producteur | Howard G. Kazanjian |
| Ecriture | |
| Personnages | George Lucas |
| Willard Huyck | |
| Gloria Katz | |
| Écrivain | Bill L. Norton |
| Son | |
| Monteur Son en Chef | Ben Burtt |
| Costume et Maquillage | |
| Conception de Costumes | Aggie Guerard Rodgers |
| Caméra | |
| Directeur de la Photographie | Caleb Deschanel |
| Art | |
| Direction Artistique | Ray Storey |
| Décoration de Plateau | Doug von Koss |
Plus d'American Graffiti a été réalisé sans l'implication de George Lucas, créateur d'origine de l'univers de American Graffiti. Malgré l'absence notable de Lucas et de Francis Ford Coppola, le studio a mis près de dix ans à décider de produire une suite, témoignant ainsi d'un paradoxe créatif autour de ce projet cinématographique.
Le récit de Plus d'American Graffiti s'étend sur quatre réveillons du Nouvel An, de 1964 à 1967. Le film adopte une structure narrative non linéaire, alternant entre les années pour ennoblir le parcours des personnages et apporter une dynamique intrigante à l'histoire.
Chaque segment de temps dans Plus d'American Graffiti utilise des techniques de tournage distinctes pour accentuer l'ambiance des années. Par exemple, la partie de 1965 se distingue par un style Super 16 mm, rappelant les reportages de guerre, tandis que celle de 1966 utilise des écrans divisés pour capturer de manière simultanée des événements divergents, enrichissant ainsi l'expérience visuelle.
Le film a suscité des critiques notables pour son incapacité à maintenir une tonalité uniforme. Plus d'American Graffiti aborde des thèmes lourds tels que la guerre du Vietnam et les manifestations, tout en insérant des moments comiques, ce qui a été perçu comme maladroit et désappointant par de nombreux spectateurs.
Bien que Plus d'American Graffiti ait réussi à couvrir son budget de production au box-office, il a été largement critiqué par les journalistes. Janet Maslin, dans le New York Times, n’a pas hésité à qualifier le film de "grotesquement mal conçu", illustrant le fossé entre l'attente et la réalité de cette suite tant attendue.