La Meute de Franck Richard, sorti en 2010, s’inscrit dans le renouveau du film d’horreur français qui explore la campagne, l’isolement et la peur brute. Tourné dans un décor rural enneigé, il mêle survival horror, thriller rural et touches grotesques, dans une ambiance froide et poisseuse. Le casting réunit Émilie Dequenne, Benjamin Biolay et Yolande Moreau, trio qui porte un récit à la fois simple et dérangeant. Entre huis clos et route gelée, le film dialogue avec des références comme Calvaire ou High Tension, tout en gardant sa propre voix: un mélange de réalisme sale, de violence sèche et de décalage sombre. Pour celles et ceux qui cherchent un “film d’horreur rural français enneigé” au parfum de légende locale, La Meute occupe une place à part, loin des grands formats, avec une énergie âpre et artisanale.
L’intrigue démarre sur la route: Charlotte, en cavale intime, embarque Max, auto-stoppeur aussi aimable que fuyant. Une halte dans une station routière perdue, une gérante énigmatique, des regards qui s’attardent un peu trop longtemps… Puis les petits détails qui coincent: des silences étranges, des règles non dites, des gestes qui trahissent. Sans révéler la nature du danger, le film avance par glissements: une sensation d’étau, une ruralité hostile, la manipulation psychologique qui brouille les repères. Charlotte comprend qu’ici, la méfiance est une question de survie. À qui faire confiance? Comment sortir d’un piège qu’on ne voit pas encore? Le récit cultive la peur de l’inconnu, la famille déviante en toile de fond, et l’idée que l’angoisse naît autant des gens du coin que d’un possible surnaturel. Résumé sans spoiler: une dérive en territoire gelé, où chaque porte close peut être la dernière.
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| Acteurs | |
| La Spack | Yolande Moreau | 
| Charlotte | Émilie Dequenne | 
| Max | Benjamin Biolay | 
| Chinaski | Philippe Nahon | 
| The Gothic Sham | Matthias Schoenaerts | 
| Jean-Jean | Eric Godon | 
| Tofu | Ian Fonteyn | 
| Motard 1 | Georges Lini | 
| Motard 2 | Philippe Résimont | 
| Motard 3 (John Grizzly) | Brice Fournier | 
| Golem 1 | Nicolas Leroy | 
| Golem 2 | Mathieu Bouteligier | 
| Golem 3 | François Doms | 
| Golem 4 | Benoît Vivien | 
| Blé | Joris Strickx | 
| Femme bar | Alexia De Coster | 
| Réalisation | |
| Réalisateur | Franck Richard | 
| Montage | |
| Monteur | Olivier Gajan | 
| Production | |
| Producteur Exécutif | Priscilla Bertin | 
| Nadia Khamlichi | |
| Adrian Politowski | |
| Vincent Brançon | |
| Jeremy Burdek | |
| Producteur | Franck Ribière | 
| Vérane Frédiani | |
| Christophe Louis | |
| Ecriture | |
| Écrivain | Franck Richard | 
| Son | |
| Compositeur de la Musique Originale | Ari Benjamin Meyers | 
| Costume et Maquillage | |
| Conception de Costumes | Catherine Marchand | 
| Maquilleur | Rachel Beeckmans | 
| Maquilleur Effets Spéciaux | Olivier Afonso | 
| Nicolas Herlin | |
| Frédéric Lainé | |
| Pascal Larue | |
| Equipe | |
| Cinématographie | Laurent Barès | 
| Art | |
| Design de Production | Florence Vercheval | 
| Eugénie Collet | |
Le tournage de La Meute s'est déroulé sur un terril, un terrain constitué de sous-produits de l'exploitation minière, située aux alentours de Mons en Belgique. L'équipe technique a dû surmonter des intempéries sévères, y compris des inondations qui ont failli engloutir un cheval utilisé pour les prises de vues.
Pour intensifier l'impact visuel du sang dans La Meute, le réalisateur Franck Richard a opté pour une image monochrome. Il a limité la présence de la couleur rouge dans les costumes et décors, ne l'utilisant que lors des scènes où les personnages saignent, créant ainsi une atmosphère d'horreur unique.
La Meute a été réalisé avec un budget de 2,5 millions d'euros, un montant relativement modeste pour un film d'horreur doté d'effets spéciaux remarquables. Ce budget a nécessité une gestion efficace pour donner vie à la vision du réalisateur.
La Meute marque les débuts en tant que long-métrage de Franck Richard. Dans ce film, il a tenté d'intégrer des éléments d'humour noir dans le scénario ; cependant, cette approche a suscité des critiques mitigées, laissant le public divisé sur l'efficacité de cette tonalité.
Le film propose une direction artistique qui évoque les paysages industriels et miniers de France et de Belgique. Le réalisateur s'est inspiré de décors post-industriels pour créer une atmosphère ténébreuse et distinctive dans La Meute.